Morceaux choisis : « Le prix moyen total du service de l’eau est plus élevé au nord d’une diagonale sud-ouest/nord-est. La Guadeloupe (5,46 €/m³), la Martinique (5,21 €/m³), la Bretagne (4,87 €/m³), les Hauts de France (4,57 €/m³) et, à l’opposé, Provence-Alpes-Côte-D’azur (3,52 €/m³), le Grand Est (3,77€/m³) et la Réunion (2,61 €/m³) sont représentatives des prix moyens extrêmes des régions françaises » [p.44].
« La Réunion et le bassin Rhône-Méditerranée-Corse se caractérisent par un prix moyen bien plus faible que la moyenne nationale (respectivement 2,62 €/m3 et 3,65 €/m3). A l’opposé, la Guadeloupe, la Martinique et la Bretagne affichent des prix moyens supérieurs, respectivement de plus de 1,43, 1,18, et 0,80 €/m3 au prix moyen national » [p.45].
[Les usagers] « de la Réunion ou de la Corse supportent une facture élevée (autour de 550 €/an), due à des consommations parmi les plus élevées de France et ce malgré une tarification inférieure à la moyenne. La Guadeloupe et la Martinique sont dans le peloton de tête des factures (autour de 650 à 700 €/an), compte tenu d’une consommation dans la moyenne mais d’une tarification très élevée » [p.46].
[…] « la Guadeloupe et la Martinique, doublement pénalisées par des factures d’eau élevées (650 à 700 €/an) et des revenus moyens très bas (autour de 37 000 €/an), voient la part du prix de l’eau dans les revenus des ménages s’envoler (1,7 à 1,9 %) » [p.47].
« La Corse et globalement l’Outre-Mer accusent un déficit notoire de connaissance de leurs réseaux (autour de 70 à 80 points) » [p.59].